Un gestionnaire a à prendre un ensemble de décisions dans son quotidien. C’est l’essence même du travail d’un gestionnaire. Généralement, le gestionnaire va faire appel à son intuition ou à son expérience pour prendre ses décisions. Dans d’autres cas, à cause de la complexité, de l’impact des choix, ou d’une obligation légale, le gestionnaire utilisera différents outils d’aide à la décision afin de le guider dans ses choix.

Parmi les outils les plus utilisés, il y a les grilles de pondération, où l’on a plusieurs critères à évaluer, pour lesquelles chacun de ces critères est pondéré. La moyenne pondérée de ces notes nous donne finalement un score nous permettant de classer les différentes options.

Malheureusement, le gagnant de cette évaluation ne correspond souvent pas à celui que le gestionnaire aurait choisi en utilisant son intuition.

Malgré que cette méthode soit largement utilisée, elle comporte plusieurs biais mathématiques qui, lorsqu’ils ne sont pas bien compris, mènent à des solutions erronées.

Un autre outil souvent utilisé par le gestionnaire est la prévision. Plusieurs essaient de faire des prévisions du futur basées sur leur compréhension du marché, ou basées sur l’historique. Plusieurs sont capables de faire des prévisions, mais peu sont capables de donner la précision de leur prévision. L’erreur associée aux prévisions permet au gestionnaire de juger de la fiabilité des résultats auxquels il se fie pour prendre ses décisions. La méthode de prévision typique est la moyenne mobile. Par exemple, dans une situation simple où il n’y a pas de saisons et pas de croissance, le gestionnaire qui utiliserait la moyenne mobile pour prévoir ses stocks à partir de la demande passée sera en rupture de stock dans 50% du temps.